Prix Nobel 1995, Robert Lucas a développé et appliqué l’hypothèse des anticipations rationnelles.
Avec des auteurs comme E.Prescott, T.Sargent, R.Barro et J.F.Muth, il suppose que les prévisions des agents sont « parfaites », car ils sont parfaitement informés.
Si il y a erreur dans leurs prévisions, elle ne peut être que ponctuelle, car les agents s’en aperçoivent et l’intègrent dans leurs calculs.
Introduite au début des années soixante-dix dans les modèles macro-économiques, cette hypothèse s’est progressivement imposée en macro-économie, tant chez les monétaristes que chez les Keynésiens.
L’hypothèse des anticipations rationnelles permet à Lucas d’avancer que, à la suite de la mise en oeuvre d’une politique économique, les agents ajustent instantanément leurs anticipations de prix et de salaires à la nouvelle situation.
Toute politique économique est-elle donc inutile ? Pas nécessairement, si les modifications apportées par l’autorité économique s’établissent selon des règles clairement négociées.
L’hypothèse des anticipations rationnelles conduit Lucas à s’interroger sur le bien-fondé des modèles économétriques : comme les agents modifient leurs comportements, les coefficients des fonctions ne sont pas constants, mais dépendent des fonctions de réaction des autorités. L’économètre ne peut donc mesurer correctement les effets des politiques économiques.
Cette remarque, connue sous le nom de « critique de Lucas », devait permettre à l’auteur de développer des modèles économétriques qui ne soient pas sensibles aux changements de politique économique. Ces modèles n’existent toujours pas actuellement.
R.E.Lucas : « On the mechanics of economic developpement », 1988, journal of monetary economics.
Avec des auteurs comme E.Prescott, T.Sargent, R.Barro et J.F.Muth, il suppose que les prévisions des agents sont « parfaites », car ils sont parfaitement informés.
Si il y a erreur dans leurs prévisions, elle ne peut être que ponctuelle, car les agents s’en aperçoivent et l’intègrent dans leurs calculs.
Introduite au début des années soixante-dix dans les modèles macro-économiques, cette hypothèse s’est progressivement imposée en macro-économie, tant chez les monétaristes que chez les Keynésiens.
L’hypothèse des anticipations rationnelles permet à Lucas d’avancer que, à la suite de la mise en oeuvre d’une politique économique, les agents ajustent instantanément leurs anticipations de prix et de salaires à la nouvelle situation.
Toute politique économique est-elle donc inutile ? Pas nécessairement, si les modifications apportées par l’autorité économique s’établissent selon des règles clairement négociées.
L’hypothèse des anticipations rationnelles conduit Lucas à s’interroger sur le bien-fondé des modèles économétriques : comme les agents modifient leurs comportements, les coefficients des fonctions ne sont pas constants, mais dépendent des fonctions de réaction des autorités. L’économètre ne peut donc mesurer correctement les effets des politiques économiques.
Cette remarque, connue sous le nom de « critique de Lucas », devait permettre à l’auteur de développer des modèles économétriques qui ne soient pas sensibles aux changements de politique économique. Ces modèles n’existent toujours pas actuellement.
R.E.Lucas : « On the mechanics of economic developpement », 1988, journal of monetary economics.