En 1947, Paul Anthony Samuelson publie « Les fondements de l’analyse économique », ouvrage dans lequel l’auteur explique comment on peut déduire des « lois » à partir des comportements individuels , ceci dans une perspective d’équilibre général.
Il y formule mathématiquement la théorie du « tâtonnement Walrassien », qui deviendra le socle de la construction théorique néo-classique.
S’intéressant également à la macro-économie keynésienne, il est un des initiateurs de la « Synthèse néo-classique ».
L’auteur a donné son nom à un modèle simple, qui reprend le multiplicateur Keynésien et le principe de l’accélérateur : « l’oscillateur de Samuelson ».
L’interaction du multiplicateur keynésien et de l’accélérateur peut engendrer des cycles (des oscillations), dont l’origine est alors endogène (déterminés par le modèle lui-même, et non en dehors de lui).
Une telle explication des cycles est fondée sur des problèmes de comportement et de coordination : cet oscillateur combine une « loi psychologique », la fonction de consommation, et un principe, l’accélérateur, qui résulte des conditions techniques.
Il est aussi célèbre pour sa participation au « Théorème d’HOS », avec Ohlin et Hecksher, qui est un apport central dans la théorie du commerce international: les échanges entre pays sont dus à des différences dans leurs dotations en facteurs de production, plutôt qu’à leurs caractéristiques propres, comme le suggère D.Ricardo.
Enfin, il est, avec M.Allais, à l’origine des modèles à générations imbriquées, qui forment le cadre de recherche privilégié des théoriciens qui cherchent des fondements micro-économiques à la macro-économie.
Il y formule mathématiquement la théorie du « tâtonnement Walrassien », qui deviendra le socle de la construction théorique néo-classique.
S’intéressant également à la macro-économie keynésienne, il est un des initiateurs de la « Synthèse néo-classique ».
L’auteur a donné son nom à un modèle simple, qui reprend le multiplicateur Keynésien et le principe de l’accélérateur : « l’oscillateur de Samuelson ».
L’interaction du multiplicateur keynésien et de l’accélérateur peut engendrer des cycles (des oscillations), dont l’origine est alors endogène (déterminés par le modèle lui-même, et non en dehors de lui).
Une telle explication des cycles est fondée sur des problèmes de comportement et de coordination : cet oscillateur combine une « loi psychologique », la fonction de consommation, et un principe, l’accélérateur, qui résulte des conditions techniques.
Il est aussi célèbre pour sa participation au « Théorème d’HOS », avec Ohlin et Hecksher, qui est un apport central dans la théorie du commerce international: les échanges entre pays sont dus à des différences dans leurs dotations en facteurs de production, plutôt qu’à leurs caractéristiques propres, comme le suggère D.Ricardo.
Enfin, il est, avec M.Allais, à l’origine des modèles à générations imbriquées, qui forment le cadre de recherche privilégié des théoriciens qui cherchent des fondements micro-économiques à la macro-économie.