Dans certaines situations,les agents économiques n’appliquent pas le principe de rationalité de la théorie micro-économique classique.
L’homme ne cherche pas alors à atteindre le choix optimal, mais seulement un certain niveau d’aspiration.
En effet, lorsque le contexte ne s’y prête pas, il ne dispose pas de tous les éléments lui permettant de faire le choix le meilleur, et la rationalité de son choix est limitée. Les agents, qui demeurent rationnels quant à leurs capacités à effectuer des choix, prennent des décisions « satisfaisantes » mais non-optimales.
Herbert Simon (Prix Nobel 1978), est le premier à introduire cette notion : il remarque que les individus prennent leurs décisions sous l’influence de nombreux facteurs, parmi lesquels la raison et le calcul, mais également le sens de l’équité, la loyauté, l’expérience, la tradition et l’habitude, ce qui rend ce type d’approche infiniment complexe.
A la théorie néo-classique de l’homo-oeconomicus, Simon oppose la rationalité limitée et le « niveau d’aspiration et de satisfaction ». Il donne une nouvelle vision de la structure de la prise de décision, applicable à toutes les organisations, fournissant ainsi une base à l’intégration de l’ensemble des sciences sociales.
Ce concept s’oppose à celui « d’anticipations rationnelles », soutenu par Muth ou Lucas.
L’objectif de H.Simon est toutefois « de déceler des régularités dans les comportements, et de les intégrer, si possible, dans un schéma théorique où seraient pris en compte à la fois les buts et les moyens de la décision ».(B.Guerrien).
L’objectif de Simon est de renforcer l’analyse micro-économique, à l’aide d’une représentation plus réaliste de l’homo oeconomicus.
L’homme ne cherche pas alors à atteindre le choix optimal, mais seulement un certain niveau d’aspiration.
En effet, lorsque le contexte ne s’y prête pas, il ne dispose pas de tous les éléments lui permettant de faire le choix le meilleur, et la rationalité de son choix est limitée. Les agents, qui demeurent rationnels quant à leurs capacités à effectuer des choix, prennent des décisions « satisfaisantes » mais non-optimales.
Herbert Simon (Prix Nobel 1978), est le premier à introduire cette notion : il remarque que les individus prennent leurs décisions sous l’influence de nombreux facteurs, parmi lesquels la raison et le calcul, mais également le sens de l’équité, la loyauté, l’expérience, la tradition et l’habitude, ce qui rend ce type d’approche infiniment complexe.
A la théorie néo-classique de l’homo-oeconomicus, Simon oppose la rationalité limitée et le « niveau d’aspiration et de satisfaction ». Il donne une nouvelle vision de la structure de la prise de décision, applicable à toutes les organisations, fournissant ainsi une base à l’intégration de l’ensemble des sciences sociales.
Ce concept s’oppose à celui « d’anticipations rationnelles », soutenu par Muth ou Lucas.
L’objectif de H.Simon est toutefois « de déceler des régularités dans les comportements, et de les intégrer, si possible, dans un schéma théorique où seraient pris en compte à la fois les buts et les moyens de la décision ».(B.Guerrien).
L’objectif de Simon est de renforcer l’analyse micro-économique, à l’aide d’une représentation plus réaliste de l’homo oeconomicus.
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