P.Rosanvallon

l pense que dans un système dont le mode de financement est assurantiel, l’acceptation collective des prélèvements décline au fur et à mesure que se déchire le « voile d’ignorance « .

Tant qu’un individu se sent menacé par des risques et ne les mesure pas précisément, il accepte tous les prélèvements.

Dès que l’individu sait qui est exposé, menacé, qui l’est moins, alors il développe des comportements d’évitement.

Ainsi se développe le refus de payer pour les « pratiques à risque « : sida, secours en montagne, tabac, alcool, sécurité routière,…

D’après cet auteur, il y aurait là un risque de désagrégation sociale.



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