D.Ricardo

L’analyse globale proposée dans  » Des principes de l’économie politique et de l’impôt « (1817), comprend une théorie sur chacun des grands concepts de l’économie: production, consommation, répartition, formation des prix, analyse de la valeur…

Trois analyses sont restées célèbres:

La valeur des biens est constituée par la quantité de travail incorporée en eux.

Différente du profit, la rente est le revenu de la terre: mais comme celle-ci revient à la classe des  » propriétaires de la terre « , l’économie tend vers un état stationnaire.

La  » loi des avantages comparatifs (ou relatifs)  » est encore actuelle, et justifie le libre-échange : même si deux pays n’ont pas d’avantages absolus, ils ont tout de même intérêt à commercer.

Ricardo ne propose pas d’expliquer le niveau précis des prix auxquels se réalisent les échanges, mais seulement la fourchette de prix pour laquelle les participants réalisent des gains.

Concernant l’analyse de la valeur, Ricardo soutient l’idée, qui sera reprise par Marx, que c’est la quantité de travail incorporée dans les biens qui lui procurent cette valeur.

La rente se distingue du profit car elle représente le revenu d’un facteur indestructible et non reproductible, la terre.

La rente foncière serait à l’origine de la baisse des profits.



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