C.Pigou

Cecil Pigou a mis en évidence « L’effet d’encaisses réelles » au cours d’un débat avec Keynes sur les moyens de sortir d’une récession prolongée.

Il s’agit en fait de l’effet sur la demande globale d’une variation du pouvoir d’achat des actifs monétaires dont disposent les agents économiques, suite à une variation du niveau des prix.

Keynes ne pensait pas que la baisse des salaires nominaux soit favorable, car elle ne peut qu’avoir un effet dépressif sur une demande déjà défaillante : les prix étant entraînés à la baisse, comme les salaires, il n’y a pas d’effet positif sur l’emploi.

Pigou remarqua que le raisonnement de Keynes ne tenait pas compte de la valorisation des sommes détenues par les agents sous forme d’encaisses monétaires.

La hausse du pouvoir d’achat de celles-ci lorsque les prix baissent stimule la demande et constitue un facteur de reprise (elle arrête la « spirale déflationniste » dans laquelle sont entraînés les salaires et les prix).

L’aspect « automatique » de l’effet Pigou (il suffit d’attendre que les salaires et les prix baissent suffisamment) explique l’importance que lui accordent tous ceux qui s’opposent aux politiques interventionnistes préconisées par Keynes, les monétaristes par exemple.



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