Prix Nobel 1999, Robert. A. Mundell a particulièrement développé l’analyse des politiques monétaires et budgétaires en économie ouverte. Dès 1963, il introduit le commerce extérieur et les mouvements de capitaux dans le modèle IS-LM de Hicks et Hansen ( alors en économie fermée).
Il met en évidence le rôle primordial joué par un régime de changes (« règles de Mundell »):
– Dans un régime de changes flexibles, la politique monétaire devient un outil efficace, alors que la politique budgétaire ne l’est pas : La banque centrale se défend d’intervenir sur la monnaie, puisque le taux de change est déterminé par les forces du marché.
Mundell montre que la politique budgétaire est inefficace, car une augmentation des dépenses publiques engendre un accroissement des taux d’intérêt (la demande de monnaie augmente). L’entrée de capitaux et l’augmentation des taux de change sont induites par la hausse des taux d’intérêt. Dès lors, le ralentissement des exportations annule l’effet expansionniste initial.
– Dans un régime de changes fixes, la politique monétaire n’est pas efficace, alors que la politique budgétaire l’est : en effet, la banque centrale intervient sur le marché des changes pour satisfaire la demande en monnaie étrangère. Elle perd ainsi le contrôle de la masse monétaire qui s’ajuste automatiquement à la demande. Comme les taux d’intérêt et le taux de change ne peuvent être modifiés, les opérations d’open-market sont inefficaces.
Mundell a également mis en évidence les différences de vitesse d’ajustement de l’offre et de la demande sur divers marchés.
Il a enfin posé la question d’une « Zone monétaire optimale » (ZMO), dès 1961: Quand devient-il profitable, pour un certain nombre de pays, d’abandonner leur souveraineté monétaire au profit d’une monnaie unique ?
Ses travaux ont sensiblement influencé la naissance de l’Euro.
R.A Mundell : « A theory of optimum currency areas », American economic reveiew, 1961.
R.A Mundell : » Capital mobility and stabilisation policy under fixed and flexible exchange rates », Canadian journal of econnomics, 1963.
Il met en évidence le rôle primordial joué par un régime de changes (« règles de Mundell »):
– Dans un régime de changes flexibles, la politique monétaire devient un outil efficace, alors que la politique budgétaire ne l’est pas : La banque centrale se défend d’intervenir sur la monnaie, puisque le taux de change est déterminé par les forces du marché.
Mundell montre que la politique budgétaire est inefficace, car une augmentation des dépenses publiques engendre un accroissement des taux d’intérêt (la demande de monnaie augmente). L’entrée de capitaux et l’augmentation des taux de change sont induites par la hausse des taux d’intérêt. Dès lors, le ralentissement des exportations annule l’effet expansionniste initial.
– Dans un régime de changes fixes, la politique monétaire n’est pas efficace, alors que la politique budgétaire l’est : en effet, la banque centrale intervient sur le marché des changes pour satisfaire la demande en monnaie étrangère. Elle perd ainsi le contrôle de la masse monétaire qui s’ajuste automatiquement à la demande. Comme les taux d’intérêt et le taux de change ne peuvent être modifiés, les opérations d’open-market sont inefficaces.
Mundell a également mis en évidence les différences de vitesse d’ajustement de l’offre et de la demande sur divers marchés.
Il a enfin posé la question d’une « Zone monétaire optimale » (ZMO), dès 1961: Quand devient-il profitable, pour un certain nombre de pays, d’abandonner leur souveraineté monétaire au profit d’une monnaie unique ?
Ses travaux ont sensiblement influencé la naissance de l’Euro.
R.A Mundell : « A theory of optimum currency areas », American economic reveiew, 1961.
R.A Mundell : » Capital mobility and stabilisation policy under fixed and flexible exchange rates », Canadian journal of econnomics, 1963.