MEADE est né en 1907. Dans les années 30, il fréquente comme jeune économiste le cercle de KEYNES (le circus) et se familiarise rapidement avec les théories macro-économiques de ce dernier.
Après avoir travaillé pendant une dizaine d’années dans des organismes internationaux et britanniques, il continue sa carrière académique à la London School of Economics et à l’Université de Cambridge.
Meade a reçu le prix Nobel, en 1977, pour ses travaux sur le commerce international et les mouvements internationaux de capitaux. Il a toutefois aussi fait oeuvre de pionnier dans nombre d’autres domaines, en particulier la planification économique, l’économie du bien-être, les finances publiques, la théorie de la croissance et la distribution des revenus et du patrimoine. Il a, en outre, travaillé sur les inégalités des richesses, des revenus et de la propriété. Enfin, c’est un des pères de la comptabilité nationale.
Il distingue trois modes de base d’appropriation des ressources qu’il appelle :
« propdem », répartition égalitaire ; démocratie des propriétaires ?
« plantcap », capitalisme de plantation : propriétaires oisifs et travailleurs prolétaires ;
« propcap », capitalisme de propriété qui est une situation mixte.
Ces modes d’appropriation peuvent être modulés par la redistribution (« welstat »ou la planification (« plansoc »).
Meade pense que les inégalités sociales limitent la croissance et il préconise des politiques mixtes : « lib-lab policy », libérales par le maintien des mécanismes de marché, pour l’allocation des ressources et sociales pour éviter les injustices.
On lui doit le célèbre exemple du pomiculteur et de l’apiculteur pour expliquer ce qu’est un effet externe. Lorsqu’un pomiculteur, dont la propriété jouxte celle d’un apiculteur, décide d’accroître la surface de sa pommeraie, il fait bénéficier l’apiculteur d’une externalité positive puisque ses abeilles, au printemps, disposeront de davantage de fleurs et produiront davantage de miel. L’apiculteur, sans dépenser davantage, verra sa production augmenter.
En ce qui concerne sa contribution à la théorie économique internationale, Meade a bâti sur les fondements posés par Ohlin, en mettant surtout l’accent sur le problème de la politique de stabilisation dans les économies ouvertes.
Meade a démontré notamment que la réalisation simultanée de l’équilibre intérieur (plein emploi et stabilité des prix) et de l’équilibre extérieur (balance des paiements) appelle aussi bien une action sur le revenu national (à travers des mesures monétaires et budgétaires) que des ajustements de prix (par des modifications du cours de change ou du niveau des salaires).
En utilisant un seul instrument, une situation conflictuelle se crée entre les objectifs précités. Plus récemment, Meade a également approfondi la théorie de l’intégration économique : union douanière et union économique.
Après avoir travaillé pendant une dizaine d’années dans des organismes internationaux et britanniques, il continue sa carrière académique à la London School of Economics et à l’Université de Cambridge.
Meade a reçu le prix Nobel, en 1977, pour ses travaux sur le commerce international et les mouvements internationaux de capitaux. Il a toutefois aussi fait oeuvre de pionnier dans nombre d’autres domaines, en particulier la planification économique, l’économie du bien-être, les finances publiques, la théorie de la croissance et la distribution des revenus et du patrimoine. Il a, en outre, travaillé sur les inégalités des richesses, des revenus et de la propriété. Enfin, c’est un des pères de la comptabilité nationale.
Il distingue trois modes de base d’appropriation des ressources qu’il appelle :
« propdem », répartition égalitaire ; démocratie des propriétaires ?
« plantcap », capitalisme de plantation : propriétaires oisifs et travailleurs prolétaires ;
« propcap », capitalisme de propriété qui est une situation mixte.
Ces modes d’appropriation peuvent être modulés par la redistribution (« welstat »ou la planification (« plansoc »).
Meade pense que les inégalités sociales limitent la croissance et il préconise des politiques mixtes : « lib-lab policy », libérales par le maintien des mécanismes de marché, pour l’allocation des ressources et sociales pour éviter les injustices.
On lui doit le célèbre exemple du pomiculteur et de l’apiculteur pour expliquer ce qu’est un effet externe. Lorsqu’un pomiculteur, dont la propriété jouxte celle d’un apiculteur, décide d’accroître la surface de sa pommeraie, il fait bénéficier l’apiculteur d’une externalité positive puisque ses abeilles, au printemps, disposeront de davantage de fleurs et produiront davantage de miel. L’apiculteur, sans dépenser davantage, verra sa production augmenter.
En ce qui concerne sa contribution à la théorie économique internationale, Meade a bâti sur les fondements posés par Ohlin, en mettant surtout l’accent sur le problème de la politique de stabilisation dans les économies ouvertes.
Meade a démontré notamment que la réalisation simultanée de l’équilibre intérieur (plein emploi et stabilité des prix) et de l’équilibre extérieur (balance des paiements) appelle aussi bien une action sur le revenu national (à travers des mesures monétaires et budgétaires) que des ajustements de prix (par des modifications du cours de change ou du niveau des salaires).
En utilisant un seul instrument, une situation conflictuelle se crée entre les objectifs précités. Plus récemment, Meade a également approfondi la théorie de l’intégration économique : union douanière et union économique.