Jean FOURASTIÉ (France, 1907-1990)
Cet homme éclectique et cultivé a laissé une bibliographie comportant plus de 40 ouvrages: « Le grand espoir du XXe siècle » ; « Le long chemin des hommes » ; « les Trente Glorieuses ».
Il a traité de sociologie, d’éthique et, bien sûr d’économie. Il a élaboré des séries longues et il a montré l’importance de la hausse des revenus réels permise par le progrès technique et la croissance de la productivité.
Il a défini un instrument simple et permanent de mesure du niveau de vie : le salaire horaire du travailleur non qualifié rapporté aux principaux prix. Grâce à cet instrument, il a pu répondre à des questions concrètes telles que: combien fallait-il d’heures de salaire à telle date pour payer un kilo de pain, une automobile, une paire de chaussures .
Avec ce même instrument, il a mis en évidence la réduction considérable de l’éventail des salaires réels entre 1940 et 1990.
Avec « Les Trente Glorieuses », il a permis de prendre conscience de l’importance de la révolution invisible des années 1945-1975 en comparant deux villages, l’un de type sous-développé, l’autre de haut niveau de vie, en révélant ensuite qu’il s’agissait du même village, mais photographié, une première fois en 1946 et la deuxième fois en 1975.
Cet homme éclectique et cultivé a laissé une bibliographie comportant plus de 40 ouvrages: « Le grand espoir du XXe siècle » ; « Le long chemin des hommes » ; « les Trente Glorieuses ».
Il a traité de sociologie, d’éthique et, bien sûr d’économie. Il a élaboré des séries longues et il a montré l’importance de la hausse des revenus réels permise par le progrès technique et la croissance de la productivité.
Il a défini un instrument simple et permanent de mesure du niveau de vie : le salaire horaire du travailleur non qualifié rapporté aux principaux prix. Grâce à cet instrument, il a pu répondre à des questions concrètes telles que: combien fallait-il d’heures de salaire à telle date pour payer un kilo de pain, une automobile, une paire de chaussures .
Avec ce même instrument, il a mis en évidence la réduction considérable de l’éventail des salaires réels entre 1940 et 1990.
Avec « Les Trente Glorieuses », il a permis de prendre conscience de l’importance de la révolution invisible des années 1945-1975 en comparant deux villages, l’un de type sous-développé, l’autre de haut niveau de vie, en révélant ensuite qu’il s’agissait du même village, mais photographié, une première fois en 1946 et la deuxième fois en 1975.