Antoine-Augustin COURNOT (France, 1801-1871)
A introduit les mathématiques en économie, est le précurseur de l’écologie.
Théoricien de la mathématique industrielle, énergéticien, théoricien des sciences, écologue avant la lettre.
Catholique conservateur, haut dignitaire de l’Université, il publie, en 1838, à 37 ans, « Recherches sur les principes mathématiques des richesses », livre qui ne passera inaperçu pendant 25 ans, avant d’être récupéré par les néo-classiques, friands de mathématisation.
En 1863, Cournot publiera les « Principes de la théorie des richesses ».
Cournot avait assigné à son premier livre (« Recherches…) trois objectifs :
– mettre la mathématique au service de l’économie ;
– concilier la théorie subjective de la valeur de l’école française avec celle de la valeur-travail de l’école anglaise
– et, enfin, critiquer la théorie libérale du commerce international (il admirait LIST).
Dans celui-ci, il élabore une loi économique qui nous est aujourd’hui familière, la loi de la demande ou la loi du débit : » Une denrée est ordinairement d’autant plus demandée qu’elle est moins chère. Le débit ou la demande (…) croît généralement quand la prix décroît. »
On peut la résumer ainsi : la demande d’un produit est une fonction décroissante du prix de ce produit.
Observant la logique des exploitations forestières, Cournot découvre la problématique qui oppose le rendement purement physique d’une forêt à son exploitation optimale du point de vue économique, en tenant compte de l’intérêt financier des capitaux en jeu.
Et d’en conclure que « laissée à la libre exploitation, toute la forêt serait transformée de futaie en taillis au détriment de la reproduction de long terme ».
Il y aurait donc possibilité d’une discordance entre optimum technique, assimilable à la maximisation d’un rendement énergétique et optimum économique, correspondant à la maximisation du profit. Évidemment ce dilemme peut être transposé à beaucoup d’autres domaines de la vie économique.
Outre la déforestation, Cournot met en avant le ravinement et l’extinction des cétacés.
En fait, l’interrogation malthusienne est encore présente dans les esprits même si elle s’est déplacée du domaine de la limitation des ressources alimentaires à celles des ressources fossiles, c’est-à-dire à un stock non renouvelable.
Le rapport de l’homme avec la nature est ainsi devenu un problème.
On lui doit aussi la théorie du monopole.
A introduit les mathématiques en économie, est le précurseur de l’écologie.
Théoricien de la mathématique industrielle, énergéticien, théoricien des sciences, écologue avant la lettre.
Catholique conservateur, haut dignitaire de l’Université, il publie, en 1838, à 37 ans, « Recherches sur les principes mathématiques des richesses », livre qui ne passera inaperçu pendant 25 ans, avant d’être récupéré par les néo-classiques, friands de mathématisation.
En 1863, Cournot publiera les « Principes de la théorie des richesses ».
Cournot avait assigné à son premier livre (« Recherches…) trois objectifs :
– mettre la mathématique au service de l’économie ;
– concilier la théorie subjective de la valeur de l’école française avec celle de la valeur-travail de l’école anglaise
– et, enfin, critiquer la théorie libérale du commerce international (il admirait LIST).
Dans celui-ci, il élabore une loi économique qui nous est aujourd’hui familière, la loi de la demande ou la loi du débit : » Une denrée est ordinairement d’autant plus demandée qu’elle est moins chère. Le débit ou la demande (…) croît généralement quand la prix décroît. »
On peut la résumer ainsi : la demande d’un produit est une fonction décroissante du prix de ce produit.
Observant la logique des exploitations forestières, Cournot découvre la problématique qui oppose le rendement purement physique d’une forêt à son exploitation optimale du point de vue économique, en tenant compte de l’intérêt financier des capitaux en jeu.
Et d’en conclure que « laissée à la libre exploitation, toute la forêt serait transformée de futaie en taillis au détriment de la reproduction de long terme ».
Il y aurait donc possibilité d’une discordance entre optimum technique, assimilable à la maximisation d’un rendement énergétique et optimum économique, correspondant à la maximisation du profit. Évidemment ce dilemme peut être transposé à beaucoup d’autres domaines de la vie économique.
Outre la déforestation, Cournot met en avant le ravinement et l’extinction des cétacés.
En fait, l’interrogation malthusienne est encore présente dans les esprits même si elle s’est déplacée du domaine de la limitation des ressources alimentaires à celles des ressources fossiles, c’est-à-dire à un stock non renouvelable.
Le rapport de l’homme avec la nature est ainsi devenu un problème.
On lui doit aussi la théorie du monopole.