Bismark

Il fut libre-échangiste puis protectionniste, c’était un autocrate qui s’accommodait mal du suffrage universel.

Prussien rural favorisant la croissance de la Rhur, antisocialiste, il a inventé la sécurité sociale. Il a bâti les fondements de l’État moderne : unité politique, puissance économique et « providence »sociale.

Premier ministre de Prusse en 1862, il impose une zone de libre-échange (cf. List) de laquelle l’Autriche est exclue. Il achève de bâtir l’unité allemande en dressant les États contre un ennemi commun, la France.

Il crée le mark en 1873, il développe les impôts indirects pour asseoir l’autorité de l’État, il aide à la constitution de cartels et (jusqu’en 1878, il accepte le libre-échange.

Devant le succès croissant du part social-démocrate (le SPD), il pose les bases d’un État-providence en s’inspirant du sidérurgiste Krupp : assurance-maladie obligatoire en 1883, accidents du travail à la charge du patronat en 1884, retraite à 65 ans en 1889.



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