Karl MARX (1818-1883) L'oeuvre s'articule autour d'une critique radicale du système capitaliste.
Le capitalisme a ceci de particulier qu'il bouleverse
sans cesse les techniques de production afin d'obtenir
une plus-value croissante. Mais les contradictions internes au
système aboutissent à des crises économiques profondes.
La mutation des modes de production provoque des crises, au terme desquelles le capitalisme, après une phase de transition (le socialisme), parviendra au communisme. Des concepts comme la plus-value relative, la baisse tendancielle du taux de profit, des analyses comme celle de la valeur-travail ou du type de travail (incorporé, vivant ou mort), sont une matière encore vivante sur laquelle nombre d'universitaires travaillent actuellement. |
Texte ci-dessous de François-Régis MAHIEU : http://mapage.noos.fr/HISTOIREECONOMIQUE/
Karl Marx. (1818- 1883)
11- Oeuvre et méthode.
Cette oeuvre est marquée par plusieurs ruptures dans l’itinéraire intellectuel (1844,1857)
1844: rupture philosophique avec l’hégélianisme: matérialisme historique (mh).
1857: rupture économique
( avec application du matérialisme historique à l’économie):
spécificité de la Plus- value.
L’oeuvre de Marx est très hétérogène : polémique ( contre les socialistes, français, allemands, russes; contre Proudhon, Dürhing, Wagner) , pédagogique( envers les prolétaires de l’AIT, cf. Le Manifeste), théorique ( le Capital). De nombreux auteurs ( Schumpeter, Mrs Robinson) ont distingué chez Marx, l’économiste, de l’historien, du philosophe, du sociologue....
Le Livre I du Capital (1867) est le seul ouvrage satisfaisant selon Marx , la méthode allant du général au particulier.
La méthode historique
marxienne.
Elle est une méthode récurrente, illustrative et idéaltypique.
a) Une méthode
historique récurrente:
Dans l’ Introduction de 1857, Marx nous livre des précisions à propos de sa méthode, notamment sa méthode d’investigation historique: Dans sa conception il faut partir de " la société bourgeoise " , l’organisation historique de la production la plus développée et la plus développée qui soit ". Les catégories qui permettent de comprendre sa structure et ses rapports de production permettent de comprendre " tous " les types de société disparus.. " D’où l’analogie célèbre: " L’anatomie de l’homme est une clé pour l’anatomie du singe. Les virtualités qui annoncent dans les espèces inférieures une forme supérieure ne peuvent être comprises que lorsque le forme supérieure est déjà connue. "
Cette conception
est-elle originale ? L’histoire a pour tache conventionnelle de montrer comment
le passé a produit, par étapes, le présent. Cette démarche
ethnocentrique est classique, aussi bien chez historiens que les ethnologues.
Marx relève cette objection , car sa conception de la société
bourgeoise est critique....
" La précédente évolution historique repose, en général, sur le fait que la dernière formation sociale considère les formes passées comme autant d’étapes vers elle-même, et qu’elle les conçoit toujours, d’un point de vue partial. En effet, elle est rarement capable( et seulement dans des conditions bien déterminées), de faire sa propre critique ".(Marx, ibid, p.260).
Il ne veut donc pas présenter la " succession des catégories économiques dans l’ordre de leur action historique " (ibid.p.262), mais dans un ordre de succession déterminé par la place qu’elles occupent dans l’ensemble de la société bourgeoise moderne. Au niveau de l’exposé, l’histoire a donc pour but d’étayer les hypothèses que Marx effectue à propos de la structuration capitaliste. Or, c’est précisément en 1857/1858, que Marx bouleverse son analyse du capitalisme. Il faut donc dissocier les textes historiques écrits avant, et après cette date.
b) Deux catégories
de textes historiques doivent être distinguées : Il convient de
distinguer a priori ceux qui précèdent, et ceux écrits
après 1858 ; moment où Marx peut arriver à effectuer la
démonstration du procès de l’exploitation du travailleur par le
capitaliste en spécifiant la plus value.
C’est à cette époque, qu’il annonce à Engels : "
J’en arrive à quelques jolis développements".
J’ai jeté par-dessus
bord toute la doctrine du profit telle qu’elle a existé jusqu’à
maintenant ". (Lettre du 14 Janvier 1858 in Lettres sur le " Capital " - Editions
Sociales, Paris 1964.)
Les textes écrits avant 1858, en dehors de leur but spécifique, (politique etc..) reprennent la nouvelle dialectique que Marx avance par la critique de la philosophie (notamment dans les thèses sur Feuerbach). Les textes écrits après cette date (notamment ceux inclus dans les Grundrisse et le Capital) s’attachent à éclairer la Genèse de l’appropriation et de l’exploitation caractéristiques du capitalisme.
c) L’essentiel de l’exposé historique aura pour but d’éclairer les deux découvertes de Marx :
" La loi de développement de l’histoire humaine et la loi spécifique du mouvement du mode de production capitaliste et de la société bourgeoise : la découverte de la plus value ". (Engels F. - Discours sur la tombe de Marx - 17 Mars 1883).
Les éléments historiques avancés à propos des sociétés pré-capitalistes auront moins pour but de faire la théorie de celles-ci, que d’éclairer et appuyer ces deux découvertes.
d) Une méthode idéal-typique ?
Qu’est-ce que l’idéal type selon M. Weber ?
C’est une construction intellectuelle obtenue " en accentuant unilatéralement un ou plusieurs points de vue et en enchaînant une multitude de phénomènes donnés isolément, diffus et discrets, que l’on trouve tantôt en grand nombre, tantôt en petit nombre, et par endroits pas du tout " . (M. Weber: " Essais sur la théorie de la Science ", Paris, Plon, 1968, p.181).
Elle forme un " tableau de pensée homogène " (Ibid), étant donné que l’on aura ordonné ces phénomènes selon tel ou tel point de vue choisi unilatéralement.
En conséquence, ce tableau n’a pas d’existence réelle, " il est une utopie " (Ibid). " Le travail historique aura pour tâche de déterminer dans chaque cas particulier combien la réalité se rapproche ou s’écarte de ce tableau idéal.. " (Ibid).
C’est à tort que J. Topolski oppose la démarche de Weber à celle de Marx en écrivant :
" Comme on le sait, on considère Weber comme représentant du traitement instrumentaliste de l’idéal-type ; par ailleurs, comme l’examen du capital le montre clairement, K. Marx appartenait à l’approche réaliste ". (J. Topolski : " The model method in Economic History " - The Journal of European Economic History - n°3-Hiver 1972, p. 718).
Au contraire, Weber écrit :
" Toutes les lois et constructions de l’histoire spécifiquement marxistes ont évidemment (dans la mesure où elles sont théoriquement correctes), un caractère idéal-typique ".(M. Weber,ibid, t. p.200).
Weber souligne l’importance heuristique éminente, et même unique de ces idéal-types pour comparer la réalité.
Rosa Luxemburg définit le mode de production comme un idéal-type lorsqu’elle écrit :
" Le schéma marxien de l’accumulation n’est que l’expression théorique du moment précis où la domination capitaliste a atteint sa dernière limite, ou va l’atteindre, et en ce sens, il a le même caractère de fiction scientifique que le schéma de reproduction simple qui formule théoriquement le point de départ de la production capitaliste. L’analyse exacte de l’accumulation et de ses lois se trouve quelque part entre ces deux fictions ". (Rosa Luxemburg: "L’accumulation du Capital " - Paris, Maspéro 1967, tome II, p. 90).
Les développements qui suivent confirment la définition de Weber et l’application qu’il en a faite aux séquences historiques Marxiennes. On verra comment les fragments historiques livrés au sein d’une séquence historique ou liste de séquences de l’évolution de l’humanité avant sa soumission au capital, seront accentués et ordonnés de façon à éclairer l’exposé des deux découvertes de Marx et de ses principes dérivés. Si ces fragments historiques, les séquences qui les contiennent, leurs délimitations chronologiques sont " fictives ", cela vient du fait qu’elles sont isolées d’un tout historique et structuré, de la formation sociale pré-capitaliste correspondante, dont la théorie n’est pas faite. Que Marx ait pratiqué l’idéal-type Wébérien sans le savoir, n’a aucune valeur en soi ; ce qui est intéressant dans l’oeuvre méthodologique de Wéber, c’est qu’elle permet de mieux cerner le projet historique et ses limites ; en particulier, l’idéal-type wébérien permet de relativiser l’apport historique de Marx et de le ramener aux limites méthodologiques Marxiennes.
12- Les principales
composantes de sa pensée économique.
La pensée économique de Marx relativise les catégories économiques par des déterminants socio-historiques. Il s’agit notamment de justifier l’ existence du " capitalisme de la grande industrie " par sa forme d’exploitation spécifique: le salariat associé à la plus- value. Ainsi les catégories et les lois économiques sont soumises à des principes socio- historiques préalables. De ce point de vue, l’oeuvre de Marx occupe une place exceptionnelle au sein de la pensée historique en économie. Rappelons les principaux concepts et " en gros " la synthèse macroéconomique. L’essentiel étant consacré à l’analyse historique en trois parties: enjeux (I), textes avant 1858 (II) et après 1858 (III), la méthode de relecture étant architecturale ( cf. l’introduction).
Les principaux concepts du Livre I sont:
Le capitalisme est une " immense accumulation de marchandises ".
" La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s’annonce comme une immense accumulation de marchandises " ( Capital,I)
La marchandise dont
la valeur d’échange est un quantum de travail social.
Il existe un fétichisme de la marchandise ( l’apparence de la
valeur d’usage tend à se substituer à la relation entre les choses).
De même la métamorphose de la marchandise en argent, risque de
faire perdre le sens de ces rapports matériels.
" Une marchandise paraît au premier coup d’oeil quelque chose de trivial et qui se comprend de soi-même. Notre analyse a montré au contraire que c’est une chose très complexe, pleine de subtilités métaphysiques et d’arguties théologiques. En tant que valeur d’usage, il n’y a en elle rien de mystérieux, soit qu’elle satisfasse les besoins de l’homme par ses propriétés, soit que ses propriétés soient produites par le travail humain. Il est évident que l’activité de l’homme transforme les matières fournies par la nature d’une façon à les rendre utiles. La forme du bois, par exemple , est changée, si l’on en fait une table. Néanmoins la table reste bois, une chose ordinaire et qui tombe sous les sens. Mais dès qu’elle se présente comme marchandise, c’est une toute autre affaire. À la fois saisissable et insaisissable, il ne lui suffit pas de poser ses pieds sur le sol ; elle se dresse, pour ainsi dire, sur sa tête de bois en face des autres marchandises et se livre à des caprices plus bizarres que si elle se mettait à danser.
Le caractère mystique de la marchandise ne provient donc pas de sa valeur d’usage. Il ne provient pas davantage des caractères qui déterminent la valeur. D’abord, en effet, si variés que puissent être les travaux utiles ou les activités productives, c’est une vérité physiologique qu’ils sont avant tout des fonctions de l’organisme humain, et que toute fonction pareille, quels que soient son contenu et sa forme, est essentiellement une dépense du cerveau, des nerfs, des muscles, des organes, des sens, etc. de l’homme. En second lieu, pour ce qui sert à déterminer la quantité de valeur, c’est à dire la durée de cette dépense ou la quantité de travail, on ne saurait nier que cette quantité de travail se distingue visiblement de sa qualité. Dans tous les états sociaux le temps qu’il faut pour produire les moyens de consommation a dû intéresser l’homme, quoique inégalement, suivant les divers degrés de civilisation . Enfin dès que les hommes travaillent d’une manière quelconque les uns pour les autres, leur travail acquiert aussi une forme sociale.
D’où provient donc le caractère énigmatique du produit du travail, dès qu’il revêt la forme d’une marchandise ? Evidemment de cette forme elle-même.
Le caractère d’égalité des travaux humains acquiert la forme de valeur des produits du travail ; la mesure des travaux individuels par leur durée acquiert la forme de la grandeur de valeur des produits du travail ; enfin les rapports des producteurs, dans lesquels s’affirment les caractères sociaux de leurs travaux, acquièrent la forme d’un rapport social des produits du travail. Voilà pourquoi des produits se convertissent en marchandises, c’est-à-dire en choses qui tombent et ne tombent pas sous le sens, ou choses sociales. C’est ainsi que l’impression lumineuse d’un objet sur le nerf optique ne se présente pas comme une excitation subjective du nerf lui- même, mais comme la forme sensible de quelque chose qui existe en-dehors de l’oeil. Il faut ajouter que dans l’acte de la vision la lumière est réellement projetée d’un objet extérieur sur un autre objet, l’oeil ; c’est un rapport physique entre des choses physiques. Mais la forme valeur et le rapport de valeur des produits du travail n’ont absolument rien à faire avec leur nature physique. C’est seulement un rapport social déterminé des hommes entre eux qui revêt ici pour eux la forme fantastique d’un rapport des choses entre elles. Pour trouver une analogie à ce phénomène, il faut la chercher dans la région nuageuse du monde religieux. Là les produits du cerveau humain ont l’aspect d’êtres indépendants, doués de corps particuliers, en communication avec les hommes et entre eux. Il en est de même des produits de la main de l’homme dans le monde marchand. C’est ce que l’on peut nommer le fétichisme attaché aux produits du travail, dès qu’ils se présentent comme des marchandises, fétichisme inséparable de ce mode de production.
En général, des objets d’utilité ne deviennent des marchandises que parce qu’ils sont les produits de travaux privés ; exécutés indépendamment les uns des autres. L’ensemble de ces travaux privés forme le travail social. Comme les producteurs n’entrent socialement en contact que par l’échange de leurs produits, ce n’est que dans les limites de cet échange que s’affirment les caractères sociaux de leurs travaux privés. Ou bien les travaux privés ne se manifestent en réalité comme divisions du travail social que par les rapports que l’échange établit entre les produits du travail et indirectement entre les producteurs. Il en résulte que pour ces derniers les rapports de leurs travaux privés apparaissent ce qu’ils sont, c’est-à-dire non des rapports sociaux immédiats des personnes dans leurs travaux même, mais bien plutôt des rapports sociaux entre les choses.
C’est seulement
dans leur échange que les produits du travail acquièrent comme
valeurs une existence sociale identique et uniforme, distincte de leur existence
matérielle et multiforme comme objets d’utilité. Cette scission
du produit du travail en objet utile et en objet de valeur, s’élargit
dans la pratique dès que l’échange a acquis assez d’étendue
et d’importance pour que des objets utiles soient produits en vue de l’échange,
de sorte que le caractère de valeur de ces objets est déjà
pris en considération dans leur production même. À partir
de ce moment, les travaux privés des producteurs acquièrent en
fait un double caractère social. D’un côté ils doivent être
travail utile, satisfaire des besoins sociaux et s’affirmer ainsi comme parties
intégrantes du travail général, d’un système de
division sociale du travail qui se forme spontanément ; de l’autre côté
ils ne satisfont les besoins divers des producteurs eux-mêmes, que parce
que chaque espèce de travail privé utile est échangeable
avec toutes les autres espèces de travail privé utile, c’est-à-dire
est réputé leur égal.
L’égalité de travaux qui diffèrent toto coelo
les uns des autres ne peut consister que dans une abstraction de leur inégalité
réelle, que dans la réduction à leur caractère commun
de dépense de force humaine, de travail humain en général,
et c’est l’échange seul qui opère cette réduction en mettant
en présence les uns des autres sur un pied d’égalité les
produits des travaux les plus divers. "
La force de travail comme marchandise. Ce n’est pas donc l’homme qui est exploité, mais la force de travail. L’exploitation est un rapport matériel.
Le produit du travail est supérieur au " minimum vital ", nécessaire à la reproduction de la force de travail.
La plus value absolue revient à augmenter le produit du travail ; la plus value relative , plus subtile, consiste à dévaloriser le minimum vital, d’où l’importance du mode de production en agriculture.
La composition organique du capital (p. 751) analyse la part des " avances " ( cf. l’emprunt aux classiques) en travail (capital variable, V) et en capital (capital constant, C). On en déduira des lois structurelles ( augmentation de C/V) et disparition de la race ouvrière sous hypothèse de comportement de maximisation du profit par les capitalistes.
D’où vient
le capitalisme ? ... de la " séparation " du travailleur de ses moyens
de production et de sa dépendance vis à vis du marché au
cours du processus " d’accumulation primitive ".
Le capitalisme est donc historiquement une double négation ( de
son environnement et de sa propre structure par élimination de la concurrence).
Synthèse macroéconomique:
I- Le marché du travail .
Il s'inscrit dans l’accumulation primitive et se caractérise par un déséquilibre (le chômage) qui se reportera sur le marché des biens et services.
II- Le marché des biens et services.
Deux éléments fondamentaux:
le modèle bisectoriel: les schémas de la reproduction.
la baisse tendancielle du taux de profit(cf supra).
Les schémas de la reproduction .
De l’économie
stationnaire ( reproduction simple) à la croissance ( reproduction élargie)
en économie fermée. L’oubli des marchés extérieurs
dans le cadre de rapports de force.
Les théories de l’impérialisme compléteront plus
tard ( Rosa_ Luxemburg, Hilferding, Kautsky, Lénine...) cet édifice.
Soient deux secteurs: Moyens de production et biens de consommation. Avec l’offre ( O), le capital constant ©, le capital variable (V) et la plus- value (PL).
O1 = C1 + V1 + PL1
O2 = C2 + V2 + PL2
D1 = C1 + C2 + a ( PL1 + PL2)
D2 = V1 + V2 + (1- a ) ( PL1 + PL2)
L’équilibre global de référence doit être tel que:
O1 = D1 ---> O1 + O2 = D1 + D2 O2 = D2
HYP- 1
Si O1 < D1, en fait: I<S
alors O2 > D2 et donc la production est supérieure à la consommation.
En fait, la surproduction
de marchandises entraîne le rationnement de l’entrepreneur capitaliste
et la sous-consommation.
La baisse tendancielle du taux de profit(cf supra).
Soit r = PL/C + V
avec la composition organique du capital a = C/V
Ainsi le taux de profit ( Pl/ C + V) peut connaître une tendance à la baisse relativement au taux d’exploitation ( PL/V) et à la composition organique du capital a = C/V .
III- La monnaie.
Il est fortement question chez Marx d’illusion monétaire, surtout dans la forme de la valeur. La monnaie n’aurait qu’une utilité indirecte ? Mais la monnaie joue en rôle fondamental dans le processus de constitution et de dissolution des formes pré-capitalistes.
Elle permet la circulation des marchandises dans le cycle A M M’ A’.
Elle est un élément fondamental de la crise: s’il existe des décalages dans l’achat/vente des marchandises, cela posera des problèmes au moment de la reconversion de l’argent en capital productif. (ex. les matières premières augmentent).L’analyse marxiste des crises et de la monnaie a été prolongée par l’analyse contemporaine de la suraccumulation /dévalorisation.
Une pensée historique préexiste à la pensée économique. L ‘interrogation de la périodisation de Marx a pour but de saisir dans quelle mesure par son éventuelle unicité. elle autorise à une sociologie de connaissance et donc à une socio-histoire économique. Schéma unique d’évolution de l’humanité ou séquences types illustrant des objets historiques multiples ?
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