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Thorstein VEBLEN (États-Unis,
1857-1929)
Il est né le 30 juin 1957 dans
le Wisconsin, dans une famille d'agriculteurs immigrée de Norvège.
En 1884, il obtient un doctorat en philosophie de l'université
de Yale (inspirée des idées de Kant et de Spencer). Puis
il se retire pendant sept ans dans la ferme familiale, période
pendant laquelle il va lire quantité de livres.
Il sera enseignant dans plusieurs universités : entre 1892 et
1906, à Chicago, entre 1906 et 1909 à Stanford, entre
1911-1918 à Missouri.
En 1918, il est employé dans la Food Administration et il devient
membre du comité de rédaction du périodique progressiste
The Dial.
En 1919, il participe à la fondation de la New School for Social
Research, à New York, où il enseigne occasionnellement
jusqu'en 1926, date à laquelle il se retire à Palo Alto.
Le 3 août 1929, il meurt d'une maladie cardiaque.
1899 son ouvrage le plus connu : Théorie
de la classe de loisir, (Gallimard, 1990)
1904 : The Theory of Business Enterprise
1914 : The instinct of Workmanship and the State of industrial Arts.
1915 : Impérial Germany and the industrial Revolution.
1918 : An inquiry into the Nature of Peace and the Terms of its Perpétuation.
1918 : The Higher Leaming in America.
1919 : The Vested lnterests and the Common Man.
The Place of Science in Modem Civilization and other Essays.
1921 : The Engineers and the Price System,
1923 : Absentee Ownership and Business Enterprise in Recent Times.
Économiste et sociologue qui
a fondé le courant "institutionnaliste" aux États-Unis,
il accorde aux faits sociaux et culturels, aux institutions une place
centrale dans l'économie.
La classe aisée a une consommation ostentatoire qui lui permet
de se différencier du commun des mortels, afin d'affirmer leur
statut de classe privilégiée ; par mimétisme, ce
comportement tend à se répandre dans l'ensemble de la
société. Le consommateur ne lui apparaît pas être
cet être rationnel décrit par la théorie néoclassique.
Critique impitoyable et sardonique de
la société de son temps, Veblen est aussi critique de
l'économie néoclassique. Il critiquera aussi le marxisme,
bien qu'il en soit manifestement plus proche. Il reproche à Marx,
comme à son inspirateur Hegel, leur conception déterministe
de l'histoire. Il considère que la théorie de la valeur
travail et de la plus-value n'est pas adaptée aux complexités
de la société industrielle moderne dominée par
le machinisme. Il ne croit pas dans la lutte des classes telle que Marx
la conçoit. Il considère que le prolétariat ne
cherche pas à se révolter, mais qu'il est perverti par
les classes supérieures dont il assimile les valeurs et qu'il
cherche à imiter.
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