R.J.BARRO Rencontrez Barro sur : http://www-hoover.stanford.edu/bios/barro.html Au début des années
soixante-dix, sous l'impulsion de R.Lucas, T.Sargent et R.Barro,
les "Nouveaux classiques" se proposent de réhabiliter les thèses
de ceux que Keynes appelait les "classiques". Une économie où
on "laisse faire", sans intervention de l'Etat, est en équilibre
permanent de concurrence parfaite, et correspond donc à un optimum
de Pareto.
Si une économie est soumise à des dysfonctionnements, c'est en raison de "chocs extérieurs", que les agents résorbent en intégrant dans leurs plans l'information qu'ils véhiculent. Dans un article de 1974, "Are governments
bonds net wealth ?", Barro reprend le théorème d'équivalence
Ricardien, qui énonce qu'il est indifférent, globalement
pour l'économie, que l'Etat se procure ses ressources
par l'emprunt ou par l'impôt. Barro introduit l'idée de transfert intergénérationnel, selon laquelle les ascendants pensent aussi, de façon altruiste, au bien-être de leur descendance. Les choix inter-temporels des ménages ne sont pas modifiés par la forme des prélèvements (impôts ou emprunt), mais engendrent un comportement de précaution qui vise à compenser une hausse certaine des prélèvements futurs, pour eux-mêmes et pour leurs descendants. Dès lors, toute dépense de l'Etat est compensée immédiatement par de l'épargne, ce qui annule tout effort de relance. R.Barro : "Government sending, interest rates,
prices and budget deficit in U K, 1701-1918 ", journal of monetary
econmics, 1987. *************** |